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La majorité du public juif s'oppose à l'échange d'otages contre la libération de terroristes

Que pensent les Israéliens de l'éventuel départ de Gantz du cabinet de guerre, et quel est le degré d'accord du public arabe sur l'accord "tout le monde pour tout le monde" ? | Toutes les données

Des personnes passent devant des photographies de civils israéliens pris en otage par des terroristes du Hamas à Gaza, à Tel Aviv. Le 17 janvier 2024. (Photo : Miriam Alster/Flash90)

Une enquête menée par l'Institut israélien de la démocratie, qui a examiné les questions au centre du désaccord dans le public israélien, a révélé que la majorité du public juif (60%) dans le pays s'oppose à un accord sur les otages qui comprend la libération de tous les prisonniers palestiniens et la cessation de la guerre dans la bande de Gaza.

Les résultats de l'enquête, publiés mercredi dans l'émission This Morning de la chaîne publique KAN, ont mis en évidence l'écart entre le public juif et le public arabe, qui a voté à une majorité de 78,5 % en faveur d'un tel accord.

Les données ont également montré un écart considérable entre l'appréciation que le public israélien porte sur la performance de l'armée dans la campagne et celle du cabinet de guerre.

Selon les données, 88% du public israélien pense que l'armée israélienne se comporte bien dans la guerre, contre seulement 46% qui accordent une bonne note à la performance du cabinet de guerre.

L'enquête a également révélé des divergences sur cette question entre les différents camps politiques : plus de la moitié (53 %) des électeurs de droite attribuent une note élevée au cabinet, contre 42 % au centre et 19 % à gauche.

À la question de savoir si les membres du parti de l'Unité nationale dirigé par Benny Gantz devraient rester au gouvernement ou en démissionner, 61% des Juifs ont répondu que l'Unité nationale devrait rester au gouvernement. En revanche, 63 % des répondants arabes pensent qu'ils devraient démissionner.

Le sondage aborde également la question de l'enquête sur les événements du 7 octobre et la question de savoir si elle doit être menée à ce stade aux niveaux politique et militaire. Sur ce point, le public juif n'est pas d'accord, 48% des personnes interrogées estimant que l'enquête ne devrait pas commencer à ce stade, tandis que 46% pensent qu'elle devrait le faire. Parmi les électeurs des partis de gauche, une large majorité (82 %) pense que l'enquête devrait commencer maintenant, tandis que la majorité des électeurs de droite (59 %) s'y oppose.

58 % des personnes interrogées ont signalé une baisse de la consommation d'informations par rapport aux premières semaines de la guerre. 88% du public juif estime que la résilience du public israélien est élevée, une évaluation qui est restée inchangée depuis le début de la guerre.

Dikla Aharon-Shafran is a correspondent for KAN 11 news.

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