La proposition actualisée des États-Unis pour la libération des otages prévoit une réduction de la présence militaire israélienne à la frontière entre Gaza et l'Égypte
Selon un rapport de la chaîne israélienne Channel 12 News, le chef du groupe terroriste, Yahya Sinwar, a reçu mardi la « proposition de transition » actualisée des États-Unis en vue d'une libération des otages et d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Cette proposition a été acceptée hier par le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu et permettrait aux soldats israéliens de continuer à patrouiller dans une partie du corridor Philadelphie le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte, selon un rapport du New York Times.
Même si la proposition prévoit une réduction du nombre de soldats des FDI, les responsables israéliens affirment que Sinwar rejettera probablement le plan, s'alignant ainsi sur la position publique actuelle du Hamas. Dans le but d'amener le Hamas à la table des négociations, les médiateurs exhortent M. Netanyahou à faire preuve de souplesse.
M. Netanyahou a insisté pour que les troupes israéliennes restent sur la route Philadelphie et le corridor de Netzarim pour des raisons stratégiques et de sécurité, notamment pour empêcher le retour d'hommes armés dans le nord de la bande de Gaza.
Certains négociateurs israéliens ont critiqué les exigences de M. Netanyahou qui ont causé des problèmes lors des négociations de Doha la semaine dernière. Les États-Unis ont demandé de retarder les discussions approfondies concernant la demande d'Israël de vérifier si les Palestiniens déplacés sont armés avant de les autoriser à retourner dans la partie nord de la bande de Gaza.
Selon le rapport, le secrétaire d'État Antony Blinken et les États-Unis sont optimistes quant aux perspectives d'un accord, en partie en raison de la convention nationale démocrate et parce que l'administration souhaite éviter une escalade du conflit régional avant les élections présidentielles de novembre.
Les négociateurs devraient participer à une séance au sommet prévue au Caire jeudi ou vendredi et feront pression pour obtenir un compromis entre M. Netanyahu et les médiateurs en réduisant potentiellement le nombre de positions des FDI sur le corridor de Philadelphie.
Aux côtés des États-Unis, l'Égypte et le Qatar ont été les principaux médiateurs de l'accord visant à obtenir la libération des 109 otages restants.
Le ministre des affaires de la diaspora et de la lutte contre l'antisémitisme, Amichai Chikli, a déclaré qu'Israël ne pouvait accepter, dans le cadre d'une libération des otages, de se retirer du corridor de Philadelphie, à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, même pour une période temporaire, selon une interview accordée au Jerusalem Post.
M. Chikli a reconnu que la libération des otages était une priorité, mais il a ajouté que « le gouvernement avait le devoir, à la lumière de ce que nous avons vu dans le passé lors des libérations d'otages, de ne pas aboutir à un résultat qui mettrait en péril la sécurité d'Israël ».
M. Chikli a poursuivi en qualifiant le corridor de « ligne de vie » du Hamas, citant les découvertes par les FDI de dizaines de tunnels suffisamment larges pour permettre le passage de véhicules.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.