All Israel

Le président de l'Autorité palestinienne, M. Abbas, félicite un terroriste palestinien alors qu'Israël libère 200 prisonniers dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu

2 prisonniers palestiniens refusent d'être expulsés vers la bande de Gaza

Le président palestinien Mahmoud Abbas au Vatican, le 12 décembre 2024. Photo via REUTERS, éditée par All Israel News.

Le président de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a appelé et félicité samedi l'un des 200 prisonniers palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu conclu avec le Hamas, après la libération de quatre otages israéliennes à Gaza.

Des images vidéo publiées par des médias palestiniens montrent le terroriste Yasser Abu-Bakr recevant l'appel téléphonique de Abbas. Toutefois, Abu-Bakr aurait ensuite déclaré à Abbas que les félicitations n'étaient pas de mise compte tenu du nombre de morts dans la bande de Gaza.

Abu-Bakr a été condamné à 115 ans de prison en 2004 pour avoir fourni des armes à une cellule terroriste qui a tué une fillette de neuf ans et blessé plus de 50 Israéliens à Netanya en 2002. La cellule a ensuite tué deux officiers de police et un autre civil.

Abu-Bakr est membre des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, qui sont affiliées au parti Fatah d'Abbas. Des rapports antérieurs ont suggéré que le Fatah avait nommé des cours de formation pour ses militants en l'honneur d'Abu-Bakr.

Les dirigeants israéliens ont exprimé leur indignation face à cet appel téléphonique de félicitations à un terroriste condamné, soulignant le fait que Abbas et l'Autorité palestinienne sont présentés comme des partenaires de paix potentiels et qu'ils souhaitent reprendre le contrôle de la bande de Gaza après la guerre.

Mahmoud Abbas était et reste un ennemi qui soutient et encourage le terrorisme, et l'autorité qu'il dirige était et reste une organisation terroriste et non un "partenaire" pour quoi que ce soit", a écrit le ministre des finances Bezalel Smotrich sur X.

Il a ajouté que l'appel aux félicitations devrait être un "signal d'alarme pour ceux qui se font encore des illusions sur l'AP en tant qu'alternative au Hamas à Gaza après la guerre. Cela n'arrivera pas".

Le chef de Yisrael Beytenu, Avigdor Lieberman, a écrit : "Le négationniste Abu Mazen [également connu sous le nom de Mahmoud Abbas] montre une fois de plus son vrai visage : un partisan de la terreur qui félicite d'ignobles meurtriers. Quiconque embrasse des terroristes ayant du sang sur les mains est lui-même un terroriste et ne peut être partenaire d'aucune action, et encore moins surveiller le point de passage de Rafah".

Dans le cadre de la prise d'otages, Israël a libéré samedi 200 prisonniers palestiniens, dont 121 avaient été condamnés à au moins une peine d'emprisonnement à perpétuité. Ceux qui avaient du sang israélien sur les mains ont été exilés conformément à l'accord, 70 d'entre eux ayant été déportés en Égypte et 16 dans la bande de Gaza.

Il est à noter que deux des personnes devant être exilées à Gaza ont refusé de monter dans le bus et ont insisté pour rester en prison. L'un d'entre eux a finalement été persuadé, mais l'autre, qui, selon Ynet News, est un haut responsable du Fatah, est resté et a été remplacé par un autre prisonnier.

Les autres ont été libérés en Judée et en Samarie, où, une fois de plus, des célébrations publiques ont éclaté malgré les efforts accrus des FDI pour les empêcher.

À Ramallah, les terroristes libérés ont été portés sur les épaules de foules en fête qui scandaient des slogans en faveur du Hamas.

Les troupes israéliennes ont dispersé une autre fête où figuraient des drapeaux du Hamas dans la banlieue de Jérusalem, à Kafr Aqab, et ont rapidement arrêté à nouveau Ashraf al-Zahir, un terroriste du Hamas qui purge six peines de prison à vie pour avoir conduit un kamikaze à un attentat à Tel-Aviv en 2002. Al-Zahir donnait des interviews à des organes de presse arabes et se plaignait des traitements "brutaux" qu'il aurait subis dans les prisons israéliennes.

Dans le camp d'Aida, près de Bethléem, des affrontements ont éclaté lorsque les troupes des FDI ont tenté d'empêcher les célébrations de la libération de Khalil Raqqa, qui purgeait 20 peines de prison à vie pour son rôle dans un attentat terroriste qui a tué 19 Israéliens à Jérusalem en 2002.

Pendant ce temps, les 70 terroristes expulsés vers l'Égypte ont été reçus par une délégation du Hamas dirigée par le haut fonctionnaire Musa Abu Marzouk, ainsi que par des délégations de l'Autorité palestinienne.

Outre l'Égypte, plusieurs autres pays, dont la Turquie, l'Iran, le Qatar et l'Algérie, ont proposé d'accueillir les terroristes libérés.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

All Israel
Recevez les dernières infos et mises à jour
    Latest Stories