Rapport israélien : Malgré les allégations de famine, l'aide alimentaire à Gaza est suffisante ; le pillage reste problématique
Une étude révèle qu'une distribution inadéquate par les agences d'aide contribue de manière significative à l'insécurité alimentaire
Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) demande des mandats d'arrêt à l'encontre du Minister Ministere de la Défense Yoav Gallant et de Benjamin Netanyahu, invoquant les graves pénuries alimentaires et l'insécurité qui règnent à Gaza. Le procureur affirme que ces conditions font partie d'une stratégie délibérée du gouvernement israélien.
Or, selon une nouvelle étude en cours d'examen par les pairs dans l'Israel Journal of Health Policy Research, la quantité d'aide alimentaire acheminée à Gaza est plus que suffisante pour répondre aux besoins fondamentaux de l'ensemble de la population.
Au début du mois d'avril, plusieurs organisations humanitaires ont saisi la Haute Cour de justice au motif que les agences d'aide à Gaza éprouvaient de graves difficultés à distribuer l'aide alimentaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord de celle-ci. La Haute Cour a donné au gouvernement israélien six jours pour répondre et traiter la question de l'entrée d'une aide alimentaire suffisante dans l'enclave assiégée.
Dans sa réponse, le gouvernement a indiqué à la Cour que, tout en reconnaissant les problèmes d'insécurité alimentaire dans la bande de Gaza, il n'avait fixé aucune limite à la quantité de nourriture entrant par les points de passage. Le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT) des FDI a déclaré qu'il inspectait entre 350 et 400 camions d'aide par jour au poste frontière de Kerem Shalom, au sud de la bande de Gaza, et qu'il augmenterait également ses inspections et ses livraisons dans le nord de la bande de Gaza.
Le gouvernement a également affirmé qu'il ne rejetait que 1,5 % des demandes de distribution, mais plusieurs organisations humanitaires ont fait valoir que le rejet des demandes de distribution par le gouvernement compromettait leur capacité à acheminer l'aide dans la bande de Gaza. Le COGAT a également indiqué que les organisations humanitaires avaient demandé une réduction de la quantité d'aide livrée en raison de problèmes de distribution.
Le gouvernement a énuméré deux problèmes majeurs concernant l'acheminement de l'aide : la distribution dans la bande de Gaza, qui est effectuée par les agences humanitaires, et la confiscation ou le pillage de l'aide par le groupe terroriste du Hamas.
À cette occasion, l'État a également autorisé l'ouverture d'un nouveau point de passage vers le nord de la bande de Gaza, ainsi que la rénovation du point de passage d'Erez endommagé, qui a été attaqué par le Hamas le 7 octobre.
Selon cette nouvelle étude, rédigée par un groupe d'experts du ministère israélien de la santé et d'universités israéliennes de premier plan, telles que l'université hébraïque, l'université de Tel-Aviv et l'université de Haïfa, la quantité d'aide alimentaire acheminée dans la bande de Gaza était "nettement plus importante" entre janvier et avril qu'elle ne l'était avant la guerre de Gaza.
L'étude a révélé que la disponibilité énergétique moyenne au cours de ces quatre mois était de 3 163 calories (kcal) par personne et par jour, ce qui est nettement supérieur à la norme acceptée de 2 100 calories par jour dans une situation de crise humanitaire.
"Cette analyse approfondie met en évidence le fait que la quantité de nourriture livrée par personne devrait être suffisante pour l'ensemble de la population de Gaza et qu'elle est conforme aux recommandations humanitaires de Sphère pour la livraison de l'aide alimentaire aux populations touchées par un conflit, au cours de la période examinée", indique l'étude.
L'étude a également révélé que seulement 54 % des palettes d'aide transférées dans la bande de Gaza étaient livrées par les Nations unies et d'autres organisations d'aide, ce qui semble confirmer l'affirmation d'Israël selon laquelle le manque de distribution est le problème le plus important.
Alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) met en garde contre une "véritable famine" depuis un certain temps, sur la base d'une étude réalisée en mars par l'organisation Integrated Food Security Phase Classification (IPC), l'étude de l'IPC n'a trouvé aucune preuve que la mortalité non traumatique était liée à l'insécurité alimentaire.
Même le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a fait état, dans un rapport publié le 15 mars, de 31 décès dus à la malnutrition depuis le début de la guerre.
Récemment, l'aide livrée à Gaza via le quai temporaire construit par les États-Unis a également été pillée par des individus armés supposés appartenir au Hamas, qui ont confisqué près de 70 % de l'aide avant qu'elle ne puisse être livrée au PAM.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.