Le chef du Hamas, M. Haniyeh, arrive au Caire pour discuter de l'accord sur la libération des otages
Un responsable israélien : "Israël est prêt à faire beaucoup pour rendre les otages".
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a atterri au Caire mercredi pour s'entretenir de la guerre en cours à Gaza avec des représentants du gouvernement égyptien.
M. Haniyeh doit rencontrer le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel, ainsi que d'autres responsables.
Selon une source du Hamas, les discussions porteront sur "l'arrêt de l'agression et de la guerre afin de préparer un accord pour la libération des prisonniers".
La source a ajouté que les discussions porteront également sur "l'acheminement de l'aide humanitaire, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza et le retour des personnes déplacées dans leurs villes et villages du nord".
C'est la deuxième fois que M. Haniyeh se rend en Égypte depuis le massacre du 7 octobre, au cours duquel le Hamas a assassiné et violé des habitants des communautés frontalières du sud d'Israël, tuant au moins 1 200 personnes et en emmenant 240 autres otages à Gaza. On estime que 128 otages se trouvent encore à Gaza, mais on ne sait pas combien d'entre eux sont encore en vie.
On s'attend à ce que les pourparlers portent sur un éventuel cessez-le-feu et sur un accord potentiel permettant, une fois de plus, d'échanger des otages israéliens contre des terroristes palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. Les propositions de cessez-le-feu auraient été discutées entre le Qatar et Israël, Reuters rapportant qu'Israël "insiste pour que les femmes et les hommes infirmes pris en otage soient inclus" et que "les Palestiniens emprisonnés pour des délits graves pourraient également figurer sur la liste".
Toutefois, un fonctionnaire israélien anonyme a déclaré : "Pour l'instant, il s'agit encore de négociations. Il n'y a rien de définitif."
Selon les médias israéliens, Israël souhaite un accord "humanitaire", qui inclurait les femmes, les personnes âgées et les malades de tous âges, qu'ils soient physiques ou mentaux. On estime que le groupe pourrait compter de 30 à 40 otages.
En contrepartie, Israël semble disposé à négocier le nombre de jours que durera le cessez-le-feu ainsi que la catégorie de prisonniers de sécurité palestiniens qu'il est prêt à libérer en échange des otages israéliens.
Une partie de l'accord pourrait inclure l'élargissement des zones humanitaires et de la quantité d'aide autorisée à entrer dans la bande de Gaza.
La chaîne d'information israélienne Channel 12 a ajouté que l'accord pourrait également inclure "une certaine concession sur le front militaire", mais les détails ont été censurés par la censure militaire.
Un haut fonctionnaire israélien anonyme a déclaré que le gouvernement israélien était prêt à aller loin pour obtenir le retour des otages.
"Israël est prêt à aller très loin pour obtenir le retour des otages. L'accord, s'il est conclu, sera difficile et exigera des prix élevés. On en est encore loin et il n'est pas certain qu'il aboutisse. En tout état de cause, la balle est actuellement dans le camp des médiateurs", a déclaré le responsable israélien.
Lundi soir, le Hamas a publié une nouvelle vidéo de propagande mettant en scène trois otages israéliens âgés. Cette vidéo a été qualifiée de "terreur atroce" par le porte-parole de l'armée israélienne, le général de brigade Daniel Hagari. Daniel Hagari.
"Elle montre la cruauté du Hamas contre des civils âgés, des innocents, qui ont besoin de soins médicaux", a déclaré M. Hagari lors de son point de presse quotidien. "Le monde doit s'efforcer de permettre une aide médicale et de vérifier leur état de santé.
Mardi soir, le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique (PIJ) a publié une vidéo montrant deux autres otages masculins, Gadi Mozes, 79 ans, et Elad Katzir, 47 ans, du kibboutz Nir Oz. Les deux Israéliens demandent instamment au gouvernement israélien d'obtenir leur libération de la captivité à Gaza.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.