Les FDI craignent que certains otages israéliens détenus à Gaza ne soient jamais retrouvés
L'armée israélienne craint que certains des derniers otages israéliens détenus par des terroristes à Gaza ne soient jamais retrouvés, selon un rapport du Times of Israel. Plus de 250 otages ont été pris par les terroristes du Hamas et leurs alliés palestiniens lors de l'invasion par le groupe terroriste des communautés frontalières du sud d'Israël le 7 octobre.
Les autorités israéliennes ont indiqué que 111 otages se trouvaient toujours à Gaza, et l'on ignore combien d'entre eux sont encore en vie. Ce rapport a été publié la semaine dernière, peu après que les troupes israéliennes ont retrouvé les corps de cinq Israéliens assassinés le 7 octobre avant d'être emmenés dans l'enclave côtière. Les troupes de l'armée israélienne ont finalement trouvé leurs corps bien cachés dans un tunnel situé à environ 20 mètres sous Khan Younis, la ville natale du chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar. Cette opération complexe a nécessité une étroite coopération avec l'Agence israélienne de sécurité (ISA), ou Shin Bet. Les forces israéliennes ont également éliminé quelque 150 terroristes au cours de l'opération de récupération.
Bien que l'opération de récupération des corps ait été couronnée de succès, le chef d'état-major des FDI, Herzi Halevi, a noté que les FDI avaient été "près de ces corps auparavant, mais nous ne savions pas comment les atteindre [et les récupérer]. Maintenant que nous savons comment le faire, nous l'avons fait. Nous avons ramené cinq [otages tués], sans quoi il n'est pas certain que nous les aurions retrouvés".
Malgré sa petite taille, la bande de Gaza présente un terrain difficile pour les opérations en raison de sa forte densité de population et des vastes réseaux de tunnels construits à travers l'enclave par la milice terroriste du Hamas.
Outre les 111 otages israéliens restants à Gaza, le Hamas détient également deux civils israéliens en otage depuis une dizaine d'années, ainsi que les corps de deux soldats de Tsahal tués en 2014.
La récupération des otages israéliens se heurte à une autre difficulté majeure : ils ont été enlevés par le Hamas et d'autres cellules terroristes qui, souvent, ne communiquent pas entre elles. En avril, les forces israéliennes ont réussi à récupérer le corps d'Elad Katzir, un otage israélien qui a ensuite été assassiné à Gaza par le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique (PIJ). Le corps de Katzir a été découvert à Khan Younis, dans une zone utilisée par les terroristes. Les FDI ont estimé que ses ravisseurs avaient été tués et que personne d'autre à Gaza ne savait où se trouvait Katzir. L'armée israélienne a néanmoins fini par récupérer son corps sur la base de renseignements visuels.
Les autorités israéliennes continuent de recueillir une quantité importante de renseignements sur Gaza par l'intermédiaire des troupes sur le terrain et des interrogatoires des terroristes du Hamas qui ont été capturés. Bien que ces renseignements supplémentaires augmentent les chances de retrouver d'autres otages, les autorités israéliennes craignent que le temps ne soit compté. On pense que de nombreux otages sont encore détenus dans des tunnels souterrains. Les forces israéliennes ont découvert et neutralisé de nombreux tunnels du Hamas, mais une grande partie de la vaste infrastructure souterraine du groupe terroriste reste intacte.
En juin, les forces spéciales israéliennes ont sauvé quatre otages israéliens lors d'une opération audacieuse contre un bastion du Hamas dans le centre de Gaza. Jusqu'à présent, les forces israéliennes ont réussi à sauver un total de sept otages israéliens détenus par des terroristes à Gaza. La grande majorité de la centaine d'anciens otages a été libérée à la suite d'un accord conclu en novembre 2023 sous l'égide de la communauté internationale. Toutefois, on ne sait pas encore comment l'élimination spectaculaire du principal dirigeant politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, affectera les négociations prolongées sur les otages.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.