Les États-Unis font pression sur Israël pour qu'il recherche une solution diplomatique après que les FDI ont de nouveau tiré sur la position de la FINUL
Le secrétaire américain à la défense, M. Austin, déclare au ministre de la défense, M. Gallant, qu'Israël "doit s'orienter vers une voie diplomatique".
Après avoir appris que des soldats de la FDI avaient tiré sur une position de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) pour la deuxième fois ces derniers jours, les États-Unis multiplient les appels à Israël pour qu'il recherche une solution diplomatique au conflit libanais.
Lors d'un point de presse à la Maison Blanche vendredi, le Président américain Joe Biden s'est vu poser la question suivante : « Demandez-vous à Israël de cesser de frapper les casques bleus de l'ONU ? »
Le Président Biden a répondu : « Absolument, positivement ».
La question posée à Joe Biden est survenue juste un jour avant un appel téléphonique entre le Secrétaire à la Défense américain Lloyd Austin et le Ministre de la Défense Yoav Gallant.
Selon un compte rendu officiel de cet appel fourni par le Pentagone, M. Austin « a exprimé sa profonde inquiétude au sujet d'informations selon lesquelles les forces israéliennes auraient tiré sur des positions de maintien de la paix de l'ONU au Liban, ainsi qu'au sujet de la mort de deux soldats libanais ».
Vendredi, la France, qui compte environ 700 soldats engagés dans la FINUL au Sud-Liban, a convoqué l'ambassadeur d'Israël pour lui demander des explications.
« Ces attaques constituent des violations graves du droit international et doivent cesser immédiatement », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Cette convocation est intervenue après que deux soldats de la paix de la FINUL originaires du Sri Lanka ont été blessés par deux explosions près d'une tour de guet dans une base de la FINUL.
Les FDI ont reconnu qu'une frappe sur le poste de la FINUL avait été identifiée après que ses forces aient répondu à des tirs du Hezbollah qui, selon elles, provenaient d'une cinquantaine de mètres de la tour de la FINUL.
« Un premier examen indique qu'au cours de l'incident, une frappe a été identifiée sur un poste de la FDI, situé à environ 50 mètres de la source de la menace, entraînant la blessure de deux membres du personnel de la FDI », ont déclaré les FDI dans un communiqué.
Les FDI ont également indiqué qu'elles avaient « demandé au personnel de la FINUL d'entrer dans des espaces protégés et d'y rester. Cette instruction était en vigueur au moment de l'incident ».
Lors de son appel avec Gallant, Austin a demandé aux FDI d'assurer la sécurité des forces de la FINUL dans la zone. M. Austin a également exprimé l'opinion des États-Unis sur « la nécessité de passer des opérations militaires au Liban à une voie diplomatique dès que possible ».
Israël avait précédemment demandé aux forces de la FINUL de se déplacer de 3 à 5 km au nord de la frontière israélo-libanaise alors qu'il entamait son incursion terrestre dans le sud du Liban. Cette demande visait à empêcher les combattants de la FINUL d'être blessés si le Hezbollah décidait de lancer des attaques à proximité de ses positions. Toutefois, le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré que les troupes de la FINUL resteraient sur place.
« Les soldats de la paix restent actuellement sur leurs positions, tous,» a déclaré M. Lacroix à la presse le 4 octobre. « Les parties ont l'obligation de respecter la sécurité des soldats de la paix, et je tiens à insister sur ce point.»
« Les FDI sont en contact avec la FINUL à des fins de coordination et continueront à le faire. Les FDI continuent d'examiner les circonstances de l'incident », précise le communiqué des FDI. « L'organisation terroriste du Hezbollah opère délibérément avec l'intention de blesser des civils israéliens à partir de zones civiles et près des postes de la FINUL, mettant ainsi en danger le personnel de la FINUL.»
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.