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La haine des juifs aux Nations unies aurait pu être évitée

Note de l'auteur : La caricature - commandée exclusivement par l'auteur - est de Yaakov Kirschen alias "Dry Bones" - l'un des principaux commentateurs politiques et sociaux d'Israël - dont les caricatures ornent les colonnes des médias israéliens et internationaux depuis des décennies.

Les débuts de la haine des juifs endémique aux Nations unies aujourd'hui peuvent être retracés au président Obama et au vice-président Biden qui n'ont pas opposé leur veto à la résolution 2334 du Conseil de sécurité (résolution 2334) - adoptée le 23 décembre 2016 - alors qu'ils s'apprêtaient justement à quitter la Maison Blanche pour laisser la place à Donald Trump.

Dans un article que j'ai écrit le 7 janvier 2017, j'ai soutenu que la résolution 2334 violait l'article 80 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques :

- La résolution 2334 viole l'article 80 de la Charte des Nations unies et est donc illégale au regard du droit international.

- Toute tentative du Conseil de sécurité d'appliquer la résolution 2334 ou d'adopter de nouvelles résolutions basées sur la résolution 2334 serait également illégale.

- L'article 80 préserve les droits légaux conférés au peuple juif de reconstituer le foyer national juif sur 22 % du territoire compris dans le mandat de 1922 pour la Palestine (« le mandat »). Ce territoire comprenait ce que l'on appelle aujourd'hui la zone « C », située en Judée et Samarie (Cisjordanie) et à Jérusalem-Est (« zones contestées »).

- La résolution 2334 visait à effacer et à annuler - et non à préserver - ces droits juridiques juifs acquis dans les zones contestées, et ce par les moyens suivants

1. En affirmant que les Juifs vivant actuellement - ou cherchant à vivre à l'avenir - dans les zones contestées constituaient "une violation flagrante du droit international » - alors qu'en fait leur droit de vivre dans ces zones était sanctionné par l'article 6 du Mandat et l'article 80.

2. Prétendre que le droit de reconstituer le Foyer national juif dans les zones contestées nécessitait le consentement de toute autre partie.

3. Demander à tous les Etats de faire une discrimination entre les juifs vivant dans les zones contestées et les juifs vivant en Israël.

4. Décourager les Juifs de vivre dans les zones contestées alors que l'article 6 du mandat encourageait spécifiquement l'installation de Juifs dans ces zones.

J'ai suggéré que la légalité douteuse de la résolution 2334 devait être résolue d'urgence par le Conseil de sécurité en demandant un avis consultatif à la Cour internationale de justice (« CIJ ») en vertu de l'article 96(a) de la Charte des Nations unies.

L'Assemblée générale a agi de la sorte lorsqu'elle a demandé en 2003 un avis consultatif à la CIJ sur la légalité de la barrière de sécurité érigée par Israël.

Cette décision était fondamentalement erronée car, contrairement à l'article 65, paragraphe 2, du statut de la CIJ, deux documents essentiels - le mandat pour la Palestine et l'article 80 - n'ont pas été inclus dans le dossier des documents soumis à la CIJ pour examen par le secrétaire général des Nations unies de l'époque, Kofi Annan - une omission qui n'a jamais été expliquée jusqu'à aujourd'hui.

En effet, le juge égyptien qui siégeait dans cette affaire - le juge El Araby - a mis en garde dans son jugement:

« Le statut juridique international du territoire palestinien (paragraphes 70-71 de l'avis consultatif) mérite, à mon avis, un traitement plus complet. Une étude historique est pertinente pour la question posée par l'Assemblée générale, car elle sert de toile de fond pour comprendre le statut juridique du territoire palestinien, d'une part, et souligne la responsabilité spéciale et permanente de l'Assemblée générale, d'autre part. Cela peut sembler académique, sans rapport avec les événements actuels. Cependant, le présent est déterminé par l'accumulation d'événements passés et aucune préoccupation raisonnable et équitable pour l'avenir ne peut ignorer une connaissance approfondie des événements passés. En particulier, lorsque, à plus d'une occasion, l'État de droit a été constamment contourné. Le point de départ, ou l'on peut dire en jargon juridique, la date critique, est le mandat de la Société des Nations qui a été confié à la Grande-Bretagne."

En 2017, j'ai insisté sur le fait que la justice pour le peuple juif - et le statut, l'intégrité et la réputation des Nations unies - exigeait l'obtention d'un avis consultatif.

Faute de quoi, la haine des Juifs incarnée par la résolution 2334 fera des ravages dans le monde entier en 2024.

David Singer is an Australian lawyer and political analyst.

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