Les discussions en vue d'une solution à la question du Liban et du retrait des forces du Hezbollah "s'intensifient".
Les parties concernées estiment que les chances de trouver une solution politique sont "faibles".
Les pourparlers visant à trouver une solution diplomatique à la question du Liban et à éliminer le Hezbollah au-delà du fleuve Litani sont "devenus intenses ces derniers jours", ont affirmé des sources au fait des détails.
Comme l'a indiqué l'émission de radio matinale Kan Reshet Bet mercredi, outre le retrait des forces du Hezbollah au nord, l'une des principales questions est le renforcement et l'augmentation des forces de la FINUL sur le territoire du Sud-Liban.
Par ailleurs, le journal libanais Al-Akhbar, affilié au Hezbollah, a rapporté ce matin que l'envoyé américain Amos Hochstein, qui a agi en tant que médiateur au nom de l'administration Biden dans l'accord maritime signé entre Israël et le Liban l'année dernière, a proposé un "grand accord" pour résoudre le conflit entre Israël et le Liban.
Selon cette proposition, le Liban recevra la propriété du point contesté B1 sur la ligne de bouées dans la baie de Nakura et la solution aux 13 points contestés de la frontière, établie en 2000, sera mise en œuvre.
En outre, Israël se retirera de la partie libanaise du village de Ghajar et se retirera des fermes de Shebaa, qui seront remises aux forces internationales.
Dans ce cadre, les territoires dont Israël doit se retirer seront remis aux forces internationales et seront considérés comme des "territoires en litige" entre les deux pays.
Par ailleurs, le ministre Benny Gantz s'est entretenu hier avec les ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne et d'Allemagne sur la question du Liban.
Il a également été signalé que le ministre français des affaires étrangères arriverait à Beyrouth à la fin de la semaine, et il est possible que le président français Macron se rende dans le pays à la fin du mois.
Les différentes parties impliquées dans les négociations estiment que les chances de parvenir à une solution politique sont actuellement "faibles", mais malgré cela, elles affirment qu'à ce stade, les efforts se poursuivront pour parvenir à une solution diplomatique.
Amichai Stein est correspondant politique pour le KAN 11.